Le pire quand on est prof, ce n'est pas la rentrée après deux longs mois de vacances. Certes, il n'est pas facile de ranger les tongs et le paréo au placard (plutôt les bottes en caoutchouc et le ciré cette année) et de réenfiler la blouse grise. En effet, quand on est une fifille, il y a toujours moyen de jouer sur les accessoires pour rendre la blouse un peu plus glamour.
Le pire quand on est prof, ce n'est pas de préparer des cours. Sauf peut être si, comme moi vous ne pouvez le faire qu'en vous y prenant au dernier moment et que, d'un coup, les nuits paraissent bien courtes.
Le pire quand on est prof, ce n'est pas de faire respecter la discipline dans sa classe. Pour ça, deux solutions : soit vous avez un physique naturellement intimidant qui vous servira toute l'année à passer pour le grand méchant loup, soit vous avez beaucoup d'humour et une bonne dose de charisme qui font que naturellement les élèves vous adoreront. Pour ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre il y a toujours la vieille menace de heures de colle ou du rendez-vous dans le bureau du proviseur.
Le pire quand on est prof, ce n'est pas de supporter les interminables réunions parents-professeurs. Il suffit de se dire que vous allez sacrifier une ou deux de vos soirées télé (ou blog, ou macramé) pour assouvir votre besoin de basse vengeance envers Untel ou Untelle qui vous auront copieusement gonflé pendant un ou deux trimestre(s).
Non, le pire quand on est prof, c'est de s'attacher aux élèves, de les voir grandir, évoluer. Le pire quand on est prof c'est d'aider un petit bout de personne à se construire, l'aider dans ses choix, le voir réussir et d'un coup voir tout cela s'effondrer. Un seul coup de téléphone (comme celui d'hier soir), peut vous plonger dans ce qui est le pire quand on est prof : perdre un élève.
Aujourd'hui, je n'arrive pas à me dire que je ne verrai plus sa silhouette dans les couloirs. Il me semble impossible de penser qu'il ne passera pas la tête dans l'encadrement de la porte pour me dire : "Bonjour ma maîtresse préférée" (adorable pour un grand benêt de 18 ans). Il va m'être extrêmement difficile de prendre mon téléphone pour prévenir mes collègues de cette nouvelle effroyable.
Pour le remontage de moral, il va falloir que vous soyez costaudes les copines...
Je crois que c'est le pire quand on est humain. Perdre quelqu'un. Je suis désolée.
RépondreSupprimerJ'essaie de trouver comment te remonter le moral et je reviens...
Bon courage... Gros bisous M'dame!
La mort, le pire de la vie...La chose la plus horrible qui puisse arriver à une maman. Il aura eu la chance de t'avoir eu comme enseignante...Une pensée à sa famille...
RépondreSupprimerOh merde... ça c'est horrible. De tout coeur avec toi. Bon courage, ça va être dur aussi pour tous tes autres crapauds... J'essaye de t'envoyer des ondes, du courage mais tout ça ne pèse pas lourd dans un moment comme celui-là.
RépondreSupprimerBisous, quoi :(
Il est difficile de trouver les mots pour un pareil drame, on pense tout de suite aux parents qui vivent ce drame qui nous épouvante tous.
RépondreSupprimerMaintenant à toi d'être forte car je pense que tous ses potes qui sont tes élèves auront sûrement besoin de toi comme toi tu auras besoin d'eux.
Je t'embrasse
Bonjour,
RépondreSupprimerEn tant que prof, j'ai eu la chance de ne jamais connaître ça... Vu combien je m'attache à mes petits même les chieurs, je serai dans le même état... Soutenir les autres et avancer avec eux... Bon courage.
Oh c'est horrible ça...je suis désolé pour toi, pour lui. A cet age c'est injuste.
RépondreSupprimerCourage !!
RépondreSupprimerJ'ai perdu mon frère de 19 ans zn Mai dernier.
Ce n'est pas la même douleur mais je te soutiens dans cette épreuve !
J'suis une daube pour remonter le moral... Je pense bien à toi.. et t'envoie de douces pensées et de gros baisers!!
RépondreSupprimerPlein de courage pour ce moment difficile et une grande pensée aux parents...
RépondreSupprimerJe ne sais pas trop quoi dire sauf que je te souhaite tout plein de courage parce qu'en plus tu ne pourras pas vraiment montrer ta peine à ses camarades qui auront besoin de toi (on ne s'attend pas à rencontrer un tel drame à cet âge là, je suis passée par là au collège et les profs nous ont bien aidés !) Une pensée à ses parents ! Bisous :(
RépondreSupprimerque dire ??? pas grand chose à part t'apporter un soutien qui n'est que virtuel ... malheureusement ... bon courage à vous et surtout à sa famille ...
RépondreSupprimerC'est affreux, il n'y a pas de mots...
RépondreSupprimerIl y a deux ans, j'ai eu un remplacement à l'année en école maternelle, et j'avais de bons contacts avec les parents...
RépondreSupprimerJ'ai pu "suivre" la grossesse d'une maman tout au long de l'année car la naissance du petit frère de mon élève était prévue pour le mois de juin...
Le vendredi, le bébé naissait.. Le dimanche soir, j'apprenais par une collègue qui est leur voisine que le bébé était décédé dans le weekend...
Ce n'était pas directement mon élève, mais c'était son petit frère, tant attendu, et je pense souvent encore à cette famille...
Il n'y a pas de mots pour décrire ce que l'on ressent à ce moment là, mais je comprends tout à fait ta réaction...
Courage!
ah mirde...
RépondreSupprimerbon courage à toi..
pas très forte non plus pour remonter le moral..
@ Toutes : Merci beaucoup pour votre soutien ! ça fait chaud au coeur !
RépondreSupprimerBeaucoup de courage à toi ! Quand j'avais 18 ans, en Terminale, j'ai perdu un camarade de classe... J'y pense encore... L'impression qu'on aurait pu l'aider pour éviter le choix qu'il a fait de nous quitter...
RépondreSupprimerBon courage, il n'y a pas vraiment de mots dans ces cas-là. Tout mon soutien au gens concernés.
RépondreSupprimerBeaucoup de courage pour la rentrée! Les mots sonnent creux dans ces cas là.
RépondreSupprimerBonjour Fée,
RépondreSupprimerJ´en reste sans mot, le souffle coupé; la nouvelle d´un déces est toujours dure à avaler, pourtant : c´est la seule réalité de laquelle on ne puisse douter. Mais quand une personne jeune nous quitte, il vient des tas d´images à la tête, la première : ses parents! Perdre son fils, c´est la situation la plus tragique qui puisse se vivre.
Pour toi, qui était sa seconde maman; car souvent, quand je pense à ma princesse, je me dis qu´elle passe plus de temps avec ses professeurs qu´avec moi, le coup est vache!
Je ne peux pas t´aider à te remonter le moral, car les mots sont très peu de choses dans des moments aussi cruels. Je veux juste que tu saches, que je suis à ta disposition pour te soutenir en tant qu´amie. "Paix à son âme".
J'espère que la rentrée n'a pas été trop dure pour toi et que vous pouvez vous soutenir entre collègues. Elle a dû avoir un goût amer cette année.
RépondreSupprimer