lundi 26 mars 2012

En pleine régression

Source et crédits
Être parents est-il synonyme d'être adultes ? That's THE question ! Même si je suis un peu vieille (arggggh, ça fait mal d'écrire ça) pour faire partie de la Génération Y, j'en ai tous les symptômes :
  • J'ai grandi avec un ordinateur (note pour plus tard : vous parler du choix crucial entre le golden retriever et l'Amstrad 6128 +) ;
  • J'ai été addicte aux jeux vidéos jusqu'à il a peu de temps (ne me parlez pas des Sim's sinon je replonge) ;
  • Ma première source de références n'est pas une bibliothèque mais Internet.


Juste histoire de compléter le tableau, vous pouvez rajouter à mon addition le fait que :
  • je sois accro à mon iPhone ;
  • je sacralise mon Mac ;
  • je ne tiens pas un journal intime mais un blog.


Donc geek, ça c'est sûr, mais pas seulement (joyeuse resuscitation de blog MMPS), je suis aussi perpétuellement en questionnement (Y en english se prononce comme why) et par moment totalement régressive.

Adulescente, vous dites ? Complètement, voire même adulenfante ! Je fonds devant les "doudous" présentés par Memy, je craque devant les trouvailles de Poulette magique et j'achète parfois des objets totalement puériles non pour Jolie Bichette mais bien pour moi.


crédits
Dernier achat compulsif en date : des iwakes. Pour ceux et celles qui ne seraient pas dans leur phase de régression, les iwakes sont des mini-gommes japonaises prenant toutes les formes possibles.

Connaissant mon côté Brigitte Bardot, vous ne serez donc pas étonnés de découvrir ma petite arche de Noé. Bien évidemment, il est totalement hors de question de gommer quoi que ce soit avec ma vache ou mon cochon, ils sont juste là pour être "so cute" !


Je ne vous raconte pas non plus la tête de Mari Adoré quand il a découvert mon "zoo", pourtant bien caché au fond du sac de courses. Lui, le si "adulte", le si "terre à terre", le si "raisonnable" ne se reconnaît pas dans cette génération Y malgré son jeune âge (et non je ne suis pas une cougar ! ).


A votre avis, je reprends le biberon dans combien de temps ?



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jeudi 22 mars 2012

Memy : ma binôme de printemps

Bon, les minettes (mais aussi les gars) je suis toute excitée, je vais participer à mon premier swap. Pour ceux et celles qui ne maîtrisent pas, une petite explication s'impose. Un swap c'est un échange de colis,  remplis de surprises, entre blogueuses.


Un swap porte bien souvent sur un thème précis. Celui auquel je participe et qui est organisé d'une main de maître par Kiara portera sur le printemps. Vous trouverez toutes les précisions concernant ce swap dans cet article mais je vous le dis tout de suite, il est trop tard pour les inscriptions.


J'ai envie de vous faire découvrir ou redécouvrir celle qui va avoir l'immense honneur  (ou horreur, à voir) de recevoir le colis que je suis en train de lui concocter : Memy !

Memy c'est la bonne humeur à l'état pur. Elle se définit comme un garçon manqué mais nous confectionne tout un tas de petites merveilles bien "girly". Son truc à elle c'est de "transformer des trucs en autres bidules".

Si vous voulez des exemples, faites un tour dans son atelier et vous trouverez çà ou encore çà. Et si vous craquez pour ces créations, en trois clics vous êtes dans sa boutique !

Memy pratique aussi les jeux d'aiguilles non pas comme grande prêtresse vaudou mais plutôt comme tricoteuse hors pair.

Messieurs, passez votre chemin, la demoiselle sait s'entourer de molosses pour la protéger. A son actif : deux gros toutous et un ours. A en croire son dernier billet les chiens ont plus de flair que l'ours...

Dans son blog, Memy nous croque des moments de vie, nous procurent des envies, nous file des coups de pouce.

La barre est haute, le défi est important : surprendre, satisfaire et faire rire cette super nana !


Alors, elle est top, non, ma binôme à moi ?



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mercredi 21 mars 2012

Pauvre Hôpital #2

Episode 2 d'un feuilleton qui pourrait détrôner Grey's Anatomy, Urgences et House ! Pour ceux qui n'ont pas vu le premier épisode, c'est ici.


Je vous ai laissés avec la présentation des différents protagonistes du box d'accueil : le communiste chantant, la grand mère à l'équilibre instable, le motard défroqué et les alcoolos en dégrisement. Il est maintenant tant de rentrer dans le vif du sujet (c'est plus agréable que de faire pénétrer violemment un thermomètre dans mon oreille... je crois que je suis traumatisée...).


N'ayant  toujours rien compris à l'ordre de priorité d'auscultation par un médecin, j'espère juste que la petite grand-mère  a réussi à s'extraire du box .


Alors que plus personne ne l'attendait, arrive une "pas gentille du tout" (mais ça je ne le découvrirai qu'après) infirmière qui claironne : "Madame Passie ? ". Elle me conduit dans une suite privée avec Mari Adoré et me dit que le médecin arrive.

Une heure plus tard, toujours pas blouse blanche à l'horizon mais l'infirmière revient à la charge en me disant qu'il va venir tout de suite. Je tente de lui expliquer que je ne suis pas une douillette, que j'ai subi une césarienne sans anesthésie, mais que là, présentement, tout de suite je douille sévère et que la seule vue d'un petit doliprane ferait du bien à tout le monde et surtout aux doigts broyés de Mari Adoré.

Pas un sourire, pas un mot sympa, même pas un regard. Je comprends bien qu'elle est fatiguée, que je la gonfle avec mon ventre douloureux et que ce n'est pas le moment de me plaindre. 

45 minutes après, le sauveur rentre dans la place. Lui, il a une bonne bouille. Il me décroche un sourire que je lui rends avec plaisir (enfin, plutôt une grimace de douleur mais nous appellerons ça un sourire). Il consulte "mon" dossier et me regarde ensuite de travers... Visiblement je ne fais pas mes 90 ans...

That's THE question !
Il ressort, remue ciel et terre pour rendre son dossier à la petite mamie et trouver le mien. Il revient et on recommence notre parade : lui le sourire moi la grimace ; et tout  ça sous les yeux de Mari Adoré qui met sa jalousie dans sa poche.

Phase de questionnement ok (si on ne tient pas compte que lui non plus ne veut pas savoir si mon appendice est toujours en place) puis arrive la palpation. Là, plus un mot ne sort de sa bouche. Il finit en me disant que l'infirmière allait venir me faire une prise de sang et me poser une perf'. Dans combien de temps ???

Une heure après, retour de la sorcière toujours pas déridée, qui me pique (mal d'ailleurs), me prélève le quart de mon volume sanguin (seul point d'exagération de ce billet) et installe la perf'. J'ai le malheur de lui demander ce qu'elle me fait passer dans le sang , "du sérum phy" me répond-elle. Super, de l'eau salée... Ce n'est qu'encore une heure plus tard qu'elle revient pour me filer du spasfon et le paracétamol tant espéré et surtout nous virer de la suite pour nous coller dans le couloir.


Vers 2h du mat', elle arrive me dit que mon potassium est trop haut que c'est dangereux et qu'il faut l'évacuer par les voies naturelles. Un cocktail de diurétiques plus tard, la Fée Passie est une vraie passoire, passe son temps à se lever de son brancard pour se rendre comme elle le peut au pipi-room et évacuer son potassium.

A l'occasion d'un allégement de vessie, je tombe nez à nez avec mon motard défroqué qui prend la direction de la sortie avec un joli pansement au bras (bon, ok je préfère les pansement du service de pédiatrie) et une prescription pour du doliprane (c'est à la mode le paracétamol en ce moment non ?). Bilan des courses : il vaut mieux se casser la binette en moto qu'avoir l'abdomen prêt à exploser !


Bon, d'après vous qui a tué le communiste chantant, dans le box d'attente, avec le pied à perfusion ?

La suite au prochain épisode...

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lundi 19 mars 2012

Pauvre Hôpital #1


Avertissement : quand j'ai commencé à rédiger cet article, je n'imaginais pas qu'il serait si long. Du coup, je vous en fais un feuilleton ! Bonne lecture !


Les Français aiment se plaindre la bouche pleine ça c'est bien connu. Ce n'est pas seulement un gros défaut hexagonal, c'est aussi parfois justifié.


Certes nous avons un des meilleurs systèmes de santé au monde, si ce n'est le meilleur,malgré tout il ne faut pas pousser le bouchon trop loin Maurice. 

Comme certains d'entre vous le savent, j'ai trouvé, la semaine dernière, un super moyen de passer une soirée en tête à tête avec Mari Adoré, sans Jolie Bichette, sans bestiole, sans élève. Oui rien que nous deux et la trentaine de patients en attente aux urgences de l'hôpital le plus proche. 

Les chandelles et le dîner gastronomique, c'est passé de mode. Moi, je propose un nouveau concept : la colique néphrétique. C'est foudroyant, douloureux et extrêmement lancinant. Tout ce qu'il faut à une femme pour paraître sous son meilleur jour aux yeux de son amoureux.


Si au moins il y avait eu le
sexy George...
Revenons au sujet central : les urgences. Un soir de semaine comme tous les autres, pas un mercredi ni un week end (jours dédiés aux activités sportives et donc aux entorses, foulures et autres traumatismes), les urgences sont pleines. 

On m'admet après avoir vaguement écouté pourquoi j'étais là (grosse douleur au ventre côté droit, pire que les contractions car les contractions au moins elle s'arrêtent), m'avoir collé violemment un thermomètre dans l'oreille (il y a une association contre la pénétration auriculaire sauvage ?) et avoir pris ma tension et sans jamais me demander si j'avais toujours mon appendice. 

Là commence une longue, très longue attente avec cinq autres personnes dont certaines installées dans ce box minuscule depuis déjà 4 heures. Il y a de tout :

  • un jeune homme qui a fait une chute de moto avec deux petites égratignures au coude et le jean's déchiré mais qui va très bien, envoie des sms, reçoit des appels, se promène dans les couloirs et fait l'addition de ce que les réparations de sa moto vont lui coûter ;
  • pour rester dans les chutes (à l'arrière du peloton...) une jeune pintade en tenue de "mon-petit-poney-emmène-moi-dans-ton-pays-magique" qui a décidé que les obstacles ce n'est pas tornado qui les franchit mais elle-même. Du coup, minerve, trauma cranien et tout ce qui va bien... ;
  • une petite mamie de 90 ans qui avait dû abuser de ses vieux 45 tours de Bashung car elle enchaînait les vertiges (oh oh oh vertiges de l'amour....) ;
  • un groupe de trois jeun's en état d'ébriété avancé qui trouvaient qu'amener le plus "clean" de leur bande aux urgences pour décuver était une idée brillante ;
  • Mari Adoré, moi et mon rein droit qui se prenait pour une carrière de calcaire (mais à ce moment-là nous ne le savions pas) ;
  • et je garde le meilleur pour la fin : plus de place dans le box, brancards resserrés pour loger un bonhomme enturbanné, ne lâchant pas son sac à dos. Sur le-dit sac à dos, un énorme autocollant représentant une faucille et un marteau. Jusque là rien de très drôle, mais quand une fois allongé le jeune homme se met à siffler avec ferveur "l'Internationale", je vous assure que mon rein faisait du grand huit à l'intérieur de mon abdomen.

A votre avis qu'adviendra-t-il de ces personnages  ?


Suite au prochain épisode...
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samedi 17 mars 2012

Quand on chamboule nos habitudes...

Habitude : disposition acquise, relativement permanente et stable qui devient une sorte de seconde nature. 

Des habitudes, nous en avons tous que nous les aimions ou non. Certains préciseront même la nature des habitudes : 

- les bonnes : se brosser les dents trois fois par jour, faire du sport au moins deux fois par semaine (rame Annabelle, rame !), manger cinq fruits ou légumes par jour... j'en passe et des meilleures  ;

- les mauvaises : allumer une cigarette le matin à peine sorti du lit, émettre des flatulences dans l'endroit sus-nommé, se curer le nez au volant (vous remarquerez que bien souvent les mauvaises habitudes sont un peu-beaucoup-extrêmement dégoutantes)... et là,  j'en passe et des pires.


Partons du postulat de départ : nous avons tous des habitudes et quand un grain de sable vient enrayer le rouage des habitudes, nous ne tournons pas rond.

Dernièrement, un élément perturbateur a pointé son nez dans notre petit train-train à Mari Adoré et moi. Notre bon vieux micro-ondes (âgé d'une vingtaine d'années, une antiquité !) est passé de vie à trépas. Il a fallu se résoudre à nous séparer de lui, tout en prenant soin de lui faire la plus belle oraison funèbre possible et à l'emmener au cimetière des appareils électro-ménagers, j'ai nommé la déchèterie.

Paix à ton circuit intégré
Vous imaginez le vide qu'il a laissé dans notre cuisine et la difficulté que nous avons eu à le remplacer (monter dans la voiture de vieux, nous rendre au supermarché, en charger un nouveau dans le chariot, tendre la carte bleue et dire au revoir à la dame).


C'est avec un pincement au coeur que nous avons installé le jeune remplaçant à la place de notre vaillant serviteur. Nous l'avons ensuite observé sous toutes ses soudures. Ok, il est beau et il brille, mais comme un bon ado il est plein de boutons. Mari Adoré a même daigné faire ce qu'il ne fait jamais : lire le manuel d'utilisation (remarque : il en faut un aussi pour les ados, si vous le cherchez c'est chez Marie-Do que vous le trouverez ! )


Là, je fantasme !
Lecture terminée, nous avons choisi le mode le plus simple pour faire réchauffer la tambouille de Jolie Bichette : on choisit une puissance, on indique un temps et hop on appuie fébrilement sur la touche marche. Résultat : impec, la tambouille est chaude, pas bouillante et le micro-ondes n'est pas repeint à l'intérieur. Congratulations de la famille, nous sommes fiers d'avoir dompté la bête !


La nuit passe sur cet exploit et l'heure du petit déj' arrive. Mari Adoré prépare, comme tous les matins, son chocolat chaud. Pendant ce temps je vaque à mes occupations (ouvrir le mac, lire mes mails et jeter un coup d'oeil à mon blog pour vérifier qu'il ne s'est pas auto-détruit pendant la nuit). Une fois ce rituel effectué, je retourne dans la cuisine où je découvre Mari Adoré en pleine réflexion, le manuel en main et surtout en plein moment de doutes.

"Euh, ma Fée, il y a un truc qui ne va pas. Comment on fait pour faire chauffer le lait ? ". Voulant faire la maligne, je prends un air très sûr de moi, je lui arrache le bol des mains, je le fourre dans la gueule du fauve, appuie sur le bouton à côté duquel est écrit lait/café, je tourne la molette pour indiquer le poids du truc à réchauffer et finis par le bouton marche.

Résultats des courses : 6 minutes pour réchauffer 200 g de lait en mode décongélation (???)... Toutes mes excuses à Mari Adoré, j'avoue avoir légèrement douté de ses capacités.

En conclusion : rendez nous notre micro-ondes adoré, nous y étions habitués ! Pauvres choses que nous sommes, incapables de faire face à la modernité !


Et vous, vos vilaines habitudes ?

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vendredi 16 mars 2012

La requête Google #2

Je me languissais  des  requêtes google bizarres qui mènent un ou plusieurs visiteur(s) dans ces lieux. 

Il y a bien des tonnes de maman au travail, cuillère en bois, chambre de bébé, mais vu le contenu de ce blog il n'y a rien de bien étonnant. 

Quelle ne fut pas ma joie en ouvrant mes statistiques de découvrir cela :


Ils sont tout de même quatre à avoir tapoter "grosse madame qui passe la tondeuse" et à être tombés chez moi. 

Intriguée par ce lien entre les activités jardinesques d'une  femme en léger surpoids et mon blog, j'ai moi aussi tapé cette requête. Résultats des courses : 
  • un blog sur les femmes aux cheveux courts (je vais aller voir ça de plus près...) ;
  • un site de blagues sur les femmes ;
  • une entrée dans un forum féminin où quelqu'un explique que sa copine veut lui raser le sexe (si si je vous assure !) ;
  • un site dédié à la moto avec un onglet spécial pour les femmes.
Donc aucun rapport avec Fais pas ci, Fais cela ! Certes, j'ai bien une relation particulière avec ce matériel de jardinage mais jamais au grand jamais je n'avais eu l'intention de vous en parler (la honte certainement). Maintenant à cause ces quatre curieux, je me sens obligée de vous raconter un moment de ma vie dont je ne suis pas fière.


L'histoire remonte à quelques années quand Mari Adoré ne faisait pas encore partie de ma vie et qu'à sa place trônait Mon Ex. Etant un modèle de belle-fille parfaite, j'avais proposé mes services pour entretenir le jardin de mon Ex Belle-Maman.

En faisant cette proposition je me voyais arracher les mauvaises herbes du potager, enlever les fleurs de géraniums fanées ou encore biner les carottes... Finalement je me suis retrouvée avec la tondeuse entre les mains pour la première fois de ma vie.

Evidemment, j'ai mis quelques minutes à maîtriser la bête. Après avoir compris qu'il fallait que je synchronise mes mouvements et que penser comme un garçon m'aiderait à remplir ma tache je me suis lancée. 

Tellement en confiance, je m'adonnais à ce nouveau loisir en chantant à tue-tête et en regardant le cerisier chargé de fruits, les petits oiseaux gazouillants et les poules picorant dans la cour. J'avançais, j'avançais et d'un coup j'ai vu Ex Belle-Maman qui gesticulait au loin. J'arrête mon engin du diable et constate avec horreur que ça faisait belle lurette que j'étais en train de tondre le parterre de fleurs...


Si vous voulez débarrasser vos parterres de fleurs passées, rien de plus efficace qu'une Fée Passie d'une tondeuse équipée !


Et  vous, des histoires de tondeuses à raconter à mes quatre visiteurs jardiniers ?

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jeudi 15 mars 2012

Le cododo ce n'est définitivement pas pour moi !

Je sens que je vais griller toutes mes chances de devenir la meilleure maman blogueuse (remarque, ce n'est pas mon objectif non plus...) avec le titre de cet article. 

Chers parents lecteurs et adeptes du cododo ne fuyez pas, je ne juge pas, j'explique mon incompatibilité (peut être d'origine génétique) avec cette pratique.

Pourtant, il est clair que le concept est séduisant. La théorie de la séparation en douceur, après neuf mois d'une intimité étroite, ça a fait mouche dans mon petit cerveau. Le cododo semble magique sur le papier pour rassurer le mini-truc sorti fraichement (ou non) de mon abdomen-cocon et rassurer aussi la jeune mère en quête de confiance que j'étais. 

Bon, il y a bien quelques petits comédons (ça fait plus classe que points noirs, non ?) à cette pratique. Les uns parleront de risque d'écrasement ou d'étouffement. Certes ça peut exister mais il faudrait être dans un état plus que second (cocktail molotov d'antidépresseurs, substances hallucinogènes et autres boissons alcoolisées) pour oublier que la chose qui nous a labouré le bide se trouve dans notre lit.


Promis Jolie Bichette tu ne
deviendras pas une Tanguy !
D'autres se lanceront dans un grand débat sur une déviance incestueuse. A ceux-là, j'ai juste envie de proposer une machine à remonter dans le temps et de se rendre non pas au Moyen-Âge mais juste au début du siècle précédent, quand tous les membres de la famille n'avaient pas tous un lit ou encore une chambre attitrée. Y avait-il plus d'inceste à cette époque là ?


Enfin, certains aborderont le traumatisme futur, lié à la séparation tardive d'avec la mère et les conséquences désastreuses sur le développement psychologique des enfants. Là aussi, c'est envisageable mais à qui viendrait-il à l'idée de garder gnome ou gnomette dans le lit parental jusqu'à 18 ans ?


Non, non et re-non, ce n'est pas pour ces raisons-là que le cododo n'est pas pour moi et d'ailleurs ne l'était pas non plus pour Jolie Bichette. J'ai bien dit ne l'était pas et c'est là que le bas blesse !

Notre charmante fille a, depuis sa naissance, toujours fait preuve d'autonomie. Sa chambre, son lit, son luminou et le monstre chantant et rassurant c'étaient ses trucs à elle. Et puis, depuis presque trois mois, sont arrivées en masse et en groupe : terreurs nocturnes, poussées et percées de dents et grosse gêne respiratoire au nom terrifiant de bronchiolite. Rajoutez à cela des parents indignes qui traînent leur progéniture dans tous leurs déplacements et ne veulent pas pour autant pas faire subir les vagissements de la monstresse à tout l'hôtel, la maison des amis ou de la famille et vous aurez un tableau complet.


Là, nous avons fauté, nous avons fait pénétrer le loup dans la bergerie : Jolie Bichette dans notre lit. Et elle y a pris goût la bougresse ! A peine déposée entre Mari Adoré et Fée Passie que la monstresse est endormie. Attendez un peu et essayez de la déplacer pour lui faire regagner ses pénates et là elle se transforme en gremlin et vous pouvez être sûrs qu'il vous faudra des heures pour la rendormir.

N'étant que des êtres humains, Mari Adoré et moi avons besoin de dormir (un minimum de 5 heures consécutives) pour faire face au lendemain. Du coup, nous cédons à la tentation et gardons la chose entre nous. 

Prends exemple Jolie Bichette !
Il faut savoir que la chose ne dort pas comme un petit ange bien sage. Non, la chose doit partir en croisade toutes les nuits à la vue des coups de pieds et poings qu'elle nous assène. Je ne compte plus mes bleus et Mari Adoré ne se regarde plus dans le miroir le matin de peur de constater les dégâts capillaires infligés par de petites mains potelés mais bien musclées.

N'étant, une fois de plus, que des humains et non des angelots ventripotents et asexués, Mari Adoré et moi aimerions retrouver un peu de notre intimité. Il est sûr qu'avec un tel comportement, notre chère fille nous prouve que le statut d'enfant unique lui convient très bien. Sors ça tout de suite de ton petit crâne, Jolie Bichette, tu auras un petit frère ou une petite soeur et là-dessus, il n'y a pas moyen, mais alors pas du tout moyen de discuter !

Voilà, vous savez maintenant pourquoi le cododo n'est pas pour moi. Allez-y, vous pouvez vous lâcher !


Mais avant de partir, vous n'auriez pas un truc à nous donner pour remettre Jolie Bichette dans son clapier ?

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mercredi 14 mars 2012

On n'a pas tous la chance d'avoir ... #3

Ça faisait longtemps que je ne vous en avais pas parlé et je suis sûre que vous vous languissez d'avoir des nouvelles de ma Pince Coupante (as Belle Maman pour les nouveaux arrivants). 


Alors, pour votre plus grand plaisir et surtout celui du Punisher et Mr Darcy for ever, voici un petit résumé de mes dernières aventures de bru parfaite !


Reprenons où nous nous en étions arrêtés la dernière fois. Les vacances de la Toussaint, malgré leur délocalisation septentrionale, se sont avérées plus clémentes que prévues. Je ne sais pas si la rouille avait envahi les lames de ma Pince ou si elle s'était plongée dans la lecture des aventures du Punisher et Mr Darcy for ever mais le fait est que la Pince Coupante était plus détendue. Nous n'irons pas jusqu'à dire qu'elle était à deux doigts de l'orgasme de me voir arriver mais plutôt pleine de bonnes résolutions.


Episode suivant : les redoutées vacances de Noël. Qui a dit que pendant cette période la trêve était de mise ? Que nenni, la Fée Passie était toujours sur ses gardes et s'était équipée d'une bonne vieille bouteille de lubrifiant (oh, je vous vois arriver Le Punisher et Mr Darcy for ever, ce n'est pas parce que vous avez des moeurs déviantes que c'est le cas de tous. Le lubrifiant était bien évidemment pour éviter que les lames ne grippent !). 

Même pas eu besoin de dégainer la burette, la Pince a été quasi parfaite. Souriante, causante, limite envoutante. Du coup, j'ai baissé ma garde et même concédé à lui faire une formation culinaire sur ma spécialité du moment : les macarons. Pas de jalousie Le Punisher et Mr Darcy for ever, je vous en ferai une tournée pour vous aussi !


Dernier moment phare de ma relation de gendresse : le Salon Interplanétaire de la Vache, du Cochon et du Mouton. Comme tous les ans, la Pince Coupante s'y est rendue pour admirer le travail de nos chers élèves. Et là, summum de l'étonnement, du changement, de la transfiguration : la Pince Coupante a ri, applaudi et félicité chaudement nos gentils petits. Mari Adoré et moi n'en sommes toujours pas revenus. Ce qui est clair maintenant, c'est que le surnom de Pince Coupante ne convient plus et que je compte sur vous et tout particulièrement sur Le Punisher et Mr Darcy for ever pour m'en dégoter un nouveau.

Enfin, si vous vous demandez si je ne vis pas une relation adultère avec Le Punisher et Mr Darcy for ever, cliquez donc sur le lien pour être rassurés !

Ah, j'allais oublier : vous avez une idée de surnom pour ma Pince Coupante qui ne l'est plus ?

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mardi 13 mars 2012

The Break

Ne jamais relire de vieux billets devrait faire partie des 10 commandements du bon blogeur. 

En effet, quand, par malheur, on tombe sur l'une de nos oeuvres d'art, on a tendance à la relire et faire le point sur ce qui a changé depuis que sa parution. Et bien souvent, c'est là que l'on se rend compte qu'il ne faut jamais dire fontaine je ne boirai pas de ton eau. 

Certes j'avais déjà fait mon mea culpa dans ce fameux billet relu, mais maintenant il va falloir que je précise, que j'en dise plus, que je m'explique.


Quand je n'étais encore qu'une jeune greluche nullipare, je regardais d'un oeil bizarre (et limite inquisiteur) mes amis jeunes parents qui investissaient dans des véhicules de dimensions gigantesques. Ayant moi même franchi le rubicon de la "parentitude", je me suis abaissée (ou élevée, à voire) à accrocher au cul de ma charmante voiture de jeune adulte sans attache, un truc moche à souhait : une remorque. 

Il fallait bien ça pour caser le matériel de puériculture nécessaire à toute bonne mère en panique lors du premier déplacement avec un bébé commençant à se rendre compte de ce que ses parents indignes lui font subir. Bon, la remorque ça va bien, c'est pratique, ça désencombre l'habitacle mais ça fait mal au pare-choc quand on oublie qu'elle est là lorsqu'on manoeuvre.


ça donnait un peu ça
crédit photo
Donc, adieu la remorque et bonjour l'encombrement stérique dans la berline. Certes, nous avons appris à réduire nos besoins (les nôtres sont compressibles, ceux de Jolie Bichette pas encore) mais il n'empêche que d'être pliée en 25 pour occuper le moins de place possible avec, entre les pieds, sur les genoux et derrière les oreilles : un sac à langer, une baignoire pliante, un énorme paquet de couches (liste non exhaustive, vous l'imaginez bien) ; ça ne peut pas durer des lustres.


Il a bien fallu bien se résigner, s'ôter le caca qui nous ourle les paupières et réagir. Oui chers lecteurs, la famille Passie a revendu les deux véhicules de jeunes beaux gosses que les parents détenaient pour acheter ... un break. Ok pas n'importe quel break, un break ministériel, avec toit panoramique (compte les oiseaux Jolie Bichette, tu verras ça fait passer le temps ! ), radars de recul (ça va t'aider Mari Adoré, je t'assure) et GPS intégré (ça c'est pour la Fée Passie) mais un break tout de même.

This is THE break !
D'un coup, ça devient confortable, d'un coup les 5 heures de route me séparant de ma Pince Coupante adorée me paraissent plus envisageables mais d'un coup je prends quand même un coup de vieux. Alors pour la dernière fois, les copains : mea culpa !


Et pour vous, c'est quoi l'objet qui symbolise votre passage à l'âge adulte ?

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lundi 12 mars 2012

Slim (pas encore) mais alors pas du tout fast !

Je ne sais plus qui m'a dit que faire un bébé ça prenait neuf mois et que perdre les kilos emmagasinés pendant la grossesse prenait aussi neuf mois. Si la mémoire me revient, je vous  promets que je vais dire deux ou trois petites choses à cette charmante personne, histoire qu'elle ne raconte plus de pareilles inepties !


Parce que, dans mon cas, ça n'a pas pris neuf mois... Au bout de quatorze, j'en étais toujours au point de départ et plus question de porter les tenues vaporeuses qui mettent si joliment en valeur votre bidon habité. Au bout de quatorze mois, moi je rêvais d'une combinaison de catwoman (n'allez pas y voir la moindre déviance de ma part).


Ok, ok, pendant cinq mois je n'ai pas fait plus gaffe que ça, il fallait bien alimenter la machine pour qu'elle produise du lait de qualité. Mais après, je suis repassée en mode femelle tarie :

Osez me dire qu'il ne vous fait pas envie !

  • on limite les calories ;
  • on détourne le regard quand, par malheur, il croise un bon morceau de camembert bien coulant ; 
  • on fuit quand  une crème dessert (au nom évoquant un des sommets des Alpes) surgit en traitre au milieu de votre chemin ;
  • on ne flanche pas devant une assiette de frites avec de la mayonnaise maison (Mari Adoré, si tu me lis, je l'adore ta mayo).


Malgré toutes ces bonnes résolutions, les bourrelets, qui n'en étaient pas pendant neuf mois de gestation, apparus après la mise-bas restent accrochés et indécrochables. "Fais du sport, c'est ça ce qu'il te faut ! Regarde mon corps de rêve, je passe 3 heures par jour en salle à suer sur le rameur....", ça c'est ce que j'ai maintes fois entendu. Pas de "salle" dans le trou du c** du monde,  pas l'envie et surtout pas le temps.


Vous êtes en train de vous dire que si je suis revenue dans la blogo pour me plaindre de mes kilos en trop sans proposer la moindre petite piste d'amélioration, j'aurais mieux fait de rester planquée dans mon trou. Et là, je dis que vous avez raison. Venons en au dénouement : j'ai perdu 3 kilos en 5 jours ! Là, je vois vos yeux qui pétillent, je sens que j'ai déclenché votre intérêt, je sais que vous attendez la suite.


Voici la recette "miracle" : prenez neuf élèves, un mari Adoré, une Jolie Bichette et un Evitoutouchien. Chargez tout cela dans deux minibus et partez passer six jours à Paris au Salon de l'Agriculture. Levez-vous tous les matins à 4h30 et couchez-vous tous les soirs vers 23h. Dites vous que le petit déj' à 4h40 du mat' ça va peiner à passer, oubliez le repas de midi et concentrez-vous à absorber un rapide repas du soir pendant que vos paupières tiennent encore ouvertes. Au bout des cinq jours, vous devriez avoir perdu ces 3 kilos superflus.

Bien évidemment, c'est loin d'être la bonne solution mais, en ce qui me concerne on va dire que c'est un point de départ. Maintenant, une seule chose à faire, entretenir le mouvement. Pour cela, je vais m'en tenir à la méthode de ma copine Annabelle ! Dis poulette, quand tu sors le bouquin, tu m'en dédicaces un ?



Et vous, une recette miracle pour retrouvez une taille de guêpe ?

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dimanche 11 mars 2012

Parce qu'être prof c'est aussi ça ...

Être prof, c'est bien souvent passer pour un rabat-joie de première, un empêcheur de bavarder en rond et un ignoble tortionnaire. 


Loin de moi l'idée de vous dépeindre tous les "rôles" de l'enseignant modèle (que je ne suis certainement pas) j'ai plutôt envie de vous montrer qu'être prof c'est aussi ne pas toujours se prendre au sérieux, assumer le côté grand enfant qui est caché au fond de nous et savoir rire un peu (beaucoup, souvent) de nous avec nos élèves.

Ce que vous allez découvrir dans la vidéo qui suit, c'est à la genèse, une idée brillante d'une de mes collègues pour créer le buzz autour du blog des monstres que j'ai emmenés à la capitale. Bien évidemment face à la la proposition qu'elle m'a faite, je n'ai pas pu refuser.


Voyez plutôt  et dites vous que nous avons bien évidemment eu l'autorisation de notre grand chef de diffuser nos âneries ! (Je sens que je vais encore me faire taper sur les doigts, mais j'assume !)



Alors, les profs vous les imaginiez comme ça ? 

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vendredi 9 mars 2012

Home sweet home !

Comme c'est bon de remettre les pieds, les yeux et les doigts ici. Voici trois mois que j'ai déserté ces lieux pour devenir la "webmastrice" (m'en fous si ça ne se dit pas, moi je le dis ! ) du blog de mes élèves

Cette fois, c'est fini, les petits ont mené leur projet jusqu'au bout, ils ont fait les stars à la capitale et preuve de leur professionnalisme au Salon International de la Vache, du Mouton et du Cochon. Je peux donc revenir à ma vie de maman de Jolie Bichette (et uniquement de Jolie Bichette, les petits je vous adore mais je vous abandonne maintenant à vos "vrais parents"), à ma vie de prof et à ma vie de blogueuse.


Je ne peux pas vous raconter trois mois en un seul et unique billet, je pense que je vais vous faire une petite série pleine de moments croustillants.


crédit photo
Les choses à savoir pour repartir d'un bon pied :
  • Jolie Bichette a 12 dents et marche depuis qu'elle a 1 an et 4 jours (et je vous promets que ça déménage) ;
  • Mari Adoré est toujours aussi adorable, il a toutes ses dents et marche depuis qu'il a 14 mois ;
  • L'antre de la Fée s'est transformée en maternité avec 4 nouvelles petites crottes toutes poilues qui font "miou" (je vous assure pas miaou mais miou).


Voilà vous savez quasiment tout et surtout presque rien !

Merci et des bisous à tous ceux et celles qui se sont manifestés pendant mon absence, j'arrive chez vous !

Et vous, quoi de neuf en trois mois ?

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