Certaines, comme vous et moi ont fait le choix d'exposer des bribes de leur vie privée au monde entier (ça c'est mon côté Minus). D'autres affichent leurs humeurs sur les réseaux sociaux. Là-dessus, soyons clair, c'est nous qui choisissons de nous livrer par morceaux ou entièrement.
Par contre, en ce qui me concerne je ne vous raconte pas tout (oui, c'est honteux !), j'en garde un peu pour nous. Mais sachez, les copines et les copains (j'ai au moins deux Y qui pointent le bout de leur nez ici !) que lorsque vous mettez les pieds dans mon lycée, votre vie privée, vous pouvez l'oublier.
Heureusement que les pavés ne moisissent pas car celui-ci je me le garde sous le coude depuis plus d'un an. Ma Canette, j'espère que la mare est grande parce que ce gros pavé là je vais me faire un plaisir de le lancer.
Revenons aux vacances d'avril 2010. Sentant bien qu'il y avait un truc bizarre qui se tramait (mes seins ne voulaient plus rentrer dans leurs bonnets), je me suis décidée à me plier à l'exercice acrobatique du pipi sur le bâtonnet. Résultat des courses, bingo, la monstresse s'était installée !
Fin des vacances, rentrée, une semaine de cours passée et, un mardi en fin d'après midi, pendant que j'expliquais brillamment la durée de gestation des animaux domestiques, une de mes élèves m'interrompt et me dit : "Madame, j'peux vous poser une question ?". Allez poulette, j'écoute ! La minette regarde autour d'elle et lance : "Madame, c'est vrai que vous êtes enceinte ? C'est Mme J. qui nous l'a dit !"
Argggggh ! Bien évidemment, je n'avais parlé de mon état de gestation à personne. Ne me laissant pas démonter pour si peu, j'explique à mon adolescente que je n'avais pas à répondre à ce genre de questions et qu'elle n'aurait qu'à bien me scruter pendant les mois à venir pour avoir sa réponse. La petite, devenue toute rouge, continue : "Mais Madame, c'est pas de ma faute, même Mme G. en rentrant en cours, nous a demandé si on savait si Mme Passie était en cloque ou pas..." (joli le vocabulaire, non ?).
Mais comment ont-elles su ? De ventre je n'en avais point, mes nouveaux obus étaient planqués comme à leur habitude dans des tops vaporeux. Une seule explication possible, Mme J. et Mme G. avaient fouillé mes poubelles, employé un paparazzi, ou lu dans le marc de café. Et bien évidemment, mes chères collègues ne se sont pas contentées de garder leurs suspicions pour elles, non non, cette rumeur a fait le tour du lycée.
Intimité volée, secret dévoilé, vie privée pillée. Sentiment d'être trahie et de devoir mentir pour garder un semblant de vie privée.
Mais bordel (oups, pas bien la vulgarité), occupez vous de vos fonds de culottes et foutez nous la paix !
Dites, vous aussi, parfois on vous confond avec Monica Belluci, ou Kate, ou William ou... ?
Par contre, en ce qui me concerne je ne vous raconte pas tout (oui, c'est honteux !), j'en garde un peu pour nous. Mais sachez, les copines et les copains (j'ai au moins deux Y qui pointent le bout de leur nez ici !) que lorsque vous mettez les pieds dans mon lycée, votre vie privée, vous pouvez l'oublier.
Heureusement que les pavés ne moisissent pas car celui-ci je me le garde sous le coude depuis plus d'un an. Ma Canette, j'espère que la mare est grande parce que ce gros pavé là je vais me faire un plaisir de le lancer.
Revenons aux vacances d'avril 2010. Sentant bien qu'il y avait un truc bizarre qui se tramait (mes seins ne voulaient plus rentrer dans leurs bonnets), je me suis décidée à me plier à l'exercice acrobatique du pipi sur le bâtonnet. Résultat des courses, bingo, la monstresse s'était installée !
Fin des vacances, rentrée, une semaine de cours passée et, un mardi en fin d'après midi, pendant que j'expliquais brillamment la durée de gestation des animaux domestiques, une de mes élèves m'interrompt et me dit : "Madame, j'peux vous poser une question ?". Allez poulette, j'écoute ! La minette regarde autour d'elle et lance : "Madame, c'est vrai que vous êtes enceinte ? C'est Mme J. qui nous l'a dit !"
Argggggh ! Bien évidemment, je n'avais parlé de mon état de gestation à personne. Ne me laissant pas démonter pour si peu, j'explique à mon adolescente que je n'avais pas à répondre à ce genre de questions et qu'elle n'aurait qu'à bien me scruter pendant les mois à venir pour avoir sa réponse. La petite, devenue toute rouge, continue : "Mais Madame, c'est pas de ma faute, même Mme G. en rentrant en cours, nous a demandé si on savait si Mme Passie était en cloque ou pas..." (joli le vocabulaire, non ?).
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crédit photo |
Intimité volée, secret dévoilé, vie privée pillée. Sentiment d'être trahie et de devoir mentir pour garder un semblant de vie privée.
Mais bordel (oups, pas bien la vulgarité), occupez vous de vos fonds de culottes et foutez nous la paix !
Dites, vous aussi, parfois on vous confond avec Monica Belluci, ou Kate, ou William ou... ?