En vitesse...

Semaine de malade, rythme effréné, boulot par-dessus la tête et nuits trop courtes. C'est un parfait résumé des quelques jours passés. 

Là maintenant tout de suite je ne devrais même pas être devant mon écran mais en train de bourrer la valise de couvertures, vestes polaires, après skis et autres trucs bien chauds car demain nous partons voir ma glaciale Pince Coupante.

Je compte bien squatter la connexion internet de l'antre de la mégère donc vous aurez rapidement de mes nouvelles... sauf si je suis en prison pour meurtre aggravé ou sous camisole chimique pour neurasthénie ou bien encore noyée au fond d'un tout petit ruisseau.

Dites, vous m'apporterez des oranges ?


p.s. : j'ai un tas de commentaires en retard mais je vais rattraper ça !

Mon affreux départ...

J'avais procédé à un appel aux votes pour déterminer de quoi parlerait mon prochain billet. Les bulletins (pas anonymes) ont été dépouillés et le résultat est implacable : égalité parfaite (vous allez me dire que 3 votes, c'est peu, mais c'est déjà ça). Du coup, j'ai choisi de vous les faire dans l'ordre chronologique, donc je commence par le début : le départ.

Flashback et go !

Mari Adoré, Jolie Bichette, Evitoutouchien et moi étions conviés à un mariage dans le Pas-de-Calais le dimanche de Pâques (si si, c'est possible ! ). Du coup, mise en route de la petite famille (et de la remorque) le samedi matin. A l'origine (et ça a son importance), le départ était prévu pour 9h. Nous y avons cru jusqu'à 8h, heure à laquelle nous remarquons que le chat n°4 boîte, respire fort et se planque sous les meubles.

Là, la Fée Passie laisse ressortir son côté Fée Bardot et décide qu'elle ne peut pas partir en laissant sa minette dans cet état. Mari Adoré (qui devrait lui aussi être élevé au titre de bienheureux (comme Jean-Paul, vous me suivez ??? )) attrape le téléphone et obtient in extremis un rendez-vous chez le véto pour 9h30.

A cette époque là, elle avait encore de l'allure la Dame Bardot

Aïe, le timing en prend un coup dans l'aile (ou la cuisse, c'est plus raccord avec le sujet). Mari Adoré assume pleinement son rôle de protecteur au grand coeur et se charge de la visite chez notre futur sauveur.

Pendant ce temps, je gère la suite des opérations avec Pôpa et Môman : qui viendra voir la minette et quand pendant notre absence ?

Retour de la minette avec un pansement à la patte, une piqûre d'antibio méga puissante et Mari Adoré avec le porte feuille allégé de 90€ (60 chez le véto et 30 de pharmacie). Là, Jolie Bichette décide qu'elle a faim. Décision prise de la nourrir (si si, ça nous arrive) et de partir par la suite.

Bilan à mi-course : départ à 11h. Au bout de 27 min d'autoroute, Mari Adoré demande si j'ai bien pris mon tire-lait. Oups, moment de panique... Pas de tire-lait, pas de chauffe-biberon et oubli total de la moitié des biberons... Coup de bol, la sortie suivante se trouve à 3 km. Vous imaginez la suite : demi-tour, retour maison, chargement du matériel oublié et nouveau départ.

Au final : départ réel à midi. Là, vous vous dites que Mari Adoré doit être furax, qu'il a dû me demander ce que j'avais "pétassé" pendant qu'il était chez le véto ... Vous avez tout faux, Mari Adoré est adorable, doux et compréhensif, il n'a proféré aucune de ces paroles. Remarquez, à postériori, il avait plutôt intérêt vu le sort qu'il a réservé à la voiture : un petit rendez-vous intime entre la remorque et le pare-chocs arrière...

Customisée, la voiture !

J'vais appeler Sigmund et lui demander si tout ça ne signifie inconsciemment pas que je n'avais pas vraiment envie de partir...

Je viens donc de vous faire la démonstration qu'il est possible d'avoir 3 heures de décalage horaire en France métropolitaine.

Rasurez-moi, dites moi que des "trucs comme ça" ça n'arrive pas qu'à moi !

De retour, pour vous jouer de mauvais tours !

Un mariage, une visite éclair à la famille septentrionale et 1500 km en 5 jours, il n'en faut pas plus à la Fée Passie pour avoir une semaine de vacances dans la vue ! 

La maison est presque revenue à son état normal : plus de valises qui trainent, plus de machine qui tourne en continu, plus de poussière et en prime une bonne odeur de frais ! Maintenant, il va falloir attaquer les copies, les rapports (chouette, pour un dimanche ! ) mais aussi et surtout venir voir ce que vous avez raconté pendant mon absence.

Je vais vous mettre à contribution pour le prochain article, enfin pas vraiment le prochain car celui-ci est tout trouvé (c'est le cap/pas cap instauré avec Steff, qui a déjà rempli le sien) mais pour celui d'après.

Je vous laisse le choix :

1. Comment un décalage horaire de 3 heures est-il possible sur le territoire métropolitain français ou "mon affreux départ" ;
2. Pourquoi je ne suis pas en prison ou "pourquoi ma Pince Coupante est-elle toujours en vie" ;
3. Scouts toujours prêts ou "le mariage de Folie".

Allez, chers lecteurs et lectrices, faites votre choix !

Caravane

Une caravane est, à l'origine, un convoi de transport de marchandises. Quand on lit ce mot, certains pensent à la chose pliante et dépliable que l'on accroche derrière une voiture pour partir en vacances, moi j'imagine plutôt une longue file de chameaux ou de dromadaires traversant le Sahara et faisant halte dans les oasis ou les caravansérails. 

Pour la Fée Passie, une caravane c'est ça.

Vous pensiez que j'allais vous faire un billet sérieux, un billet historique, un billet géographique, limite un billet littéraire ? Et bien c'est loupé. Promis j'en ferai un, un jour, juste pour voir comment ça fait, mais celui-ci c'est encore un "truc de la Fée Passie".

Aujourd'hui, départ pour le Pas-de-Calais et le Nord pour le mariage/visite à la famille. Allez savoir pourquoi, la Fée Passie déteste les départs. Elle déteste surtout tout ce qui va avec :

• Préparer les valises (une pour les parents que nous sommes et une pour Jolie Bichette) et choisir les tenues adéquates (pas folle la Fée Passie, elle prend deux polaires et une cagoule car elle s'est déjà gelée dans le Nord en plein mois d'Août).
• Faire la liste de tout ce qu'il faut emmener (à chaque fois la liste s'allonge et le coffre de la voiture paraît de plus en plus petit).
• Et surtout, le "truc le plus détestable" : charger la voiture.

Charger la voiture, quelle horreur. Pourtant, il n'y a aucune raison de paniquer, c'est le "truc de Mari Adoré". Il faut croire qu'il a ça dans le sang, qu'il existe un gène (uniquement sur le chromosome Y) de l'agencement de coffre parce qu'il fait ça avec joie et limite passion. Et que je te mets la valise dans ce sens. Et que je te cale le carton à gauche, le panier du chien dessus, les chaussures en dessous...

Enfin, ça c'était du temps où la famille Passienne était réduite à deux membres humains et un chien. On pouvait encore le jouer comme ça quand il y avait un petit bout d'humain planqué au chaud dans sa Maman, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. 

Sur ce petit truc ridicule se trouve le gène du rangement du coffre. Vous y croyez vous ?

Aujourd'hui, nous nous sommes décidés à passer à l'étape d'évolution supérieure (si si, je vous assure) : nous avons piqué la remorque de Pôpa et Môman. Du coup, le chargement devient de plus en plus complexe et la Fée Passie totalement dépassée. 

Quand on aura le deuxième, il nous faudra ça !

Fût un temps où Mari Adoré et moi nous nous demandions pourquoi nos copains avaient troqué leurs "voitures civilisées" pour des utilitaires ou des breaks quand ils ont eu des enfants, maintenant, pas de souci, nous comprenons. Il est indispensable d'emmener (et là, la liste devient très longue) : le lit parapluie, la baignoire pliante, le chauffe-biberon, la poussette, le robot pour faire des petites purées... 

Promis, les copains, la prochaine fois que l'on se voit, la Fée Passie vous fera ses plus plates excuses !

Le stress du départ étant plus fort que le sommeil, la Fée Passie est debout depuis 4h30, à fait un tour de blogo, bu trois cafés et la journée n'a même pas commencée ! Quand je pense à Maman et beaucoup +++ qui est partie en avion seulement avec deux petites valises (dont une de perdue) et ses enfants je dis respect ! 

Vous, les départs, ça vous stresse ?